Tout d’abord, le film est quand même vraiment drôle, avec plein de bonnes idées, même si l’amitié entre le personnage de Max Boublil et son futur beau-père, joué par Alain Chabat (et qui lui vole la vedette), démarre un peu trop au quart de tour pour être honnête et suffisamment crédible. Sandrine Kiberlain est amusante, Mélanie Bernier est très craquante, Elisa Sednaoui joue les fantasmes sur pattes, Arié Elmaleh et Kheiron tiennent des rôles plutôt marrants et des stars de la musique viennent faire des apparitions sympathiques, même si l’une d’elles devient au final un « deus ex machina » hautement improbable et qui vient un peu gâcher l’affaire. Max Boublil, également scénariste du film avec le réalisateur Anthony Marciano, aimerait marcher dans les pas de Will Ferrell et de Judd Apatow, mais ça n’est pas encore tout à fait ça, même si les intentions sont bonnes et que cette « bromance » fonctionne bien la plupart du temps. Le film contient en effet son lot de scènes réussies et de bons petits délires, mais je m’attendais tout de même à beaucoup plus de folie, autant dans le scénario que dans la mise en scène, et que tout ça parte beaucoup plus en couille. Au final, le film se révèle faussement irrévérencieux et assez conservateur : « happy end » généralisé et tout le monde rentre dans le rang parce que ça suffit les conneries. Dommage.