Maman, j'ai raté mon adolescence !
Max Boublil en musicien devant jongler entre sa chérie, sa carrière et son futur-beau père (Alain Chabat) en pleine crise de la cinquantaine ? C'est le programme que nous propose "Les Gamins", comédie aussi inattendue que réussie.
Premier bon point : le casting. En plus d'avoir un duo d'acteurs aussi irrésistible que complice, Mélanie Bernier et Sandrine Kiberlain ne sont pas en reste et injectent un atout charme loin d'être déplaisant.
Deuxième bon point : le film est drôle. En multipliant les vannes et en variant les genres de comédie (on passe de l'humour référencé à des blagues en dessous de la ceinture en passant par des séquences dignes d'un vaudeville), les 95 minutes passent à toute vitesse grâce à une variété des situations et à un rythme soutenu.
Troisième bon point : la multitude de personnages secondaires. Si tous n'apportent pas forcément grand chose à l'histoire, tous leurs interprètes ne déméritent pas et offres quelques caméos savoureux (chut ! on vous laisse la surprise...).
On ne pourra reprocher à ces Gamins qu'une conclusion trop grand-guignolesque pour convaincre complètement, mais c'est bien peu au regard de l'excellente qualité du résultat final.
EN BREF : A la fois drôle et plus intelligent qu'il veut nous le faire croire, "Les Gamins" est une excellente comédie. Peut être même la meilleure depuis la sortie d'"Intouchables"...