Sous les ponts l'amour

Aujourd'hui je suis allé voir un film d'AMOUR de Visconti qui s'appelle en version originale Le Notti bianche, pour les plus italiens d'entre vous. Dedans, y'a Maria Schell (trop belle), el grande famoso Marcello Mastroianni (trop hot) et Jean Marais (why not).

Ça raconte l'histoire (tirée d'une nouvelle de Dostoïevski) d'un gars qui tombe sur une nana qui pleure sur un pont ; il va essayer de se rapprocher d'elle parce qu'il est quand même un peu tombé sous son charme.

Ce film est magnifique !

Les jeux de lumières, de regards (un peu surjoués parfois), de corps, d'attitudes... Tout participe à une atmosphère où la relation ne tient qu'à un fil, où l'on est jamais sûr de rien. Visconti dresse un portrait subtil de la relation qu'entretient ses deux personnages principaux, et tout ça au sein d'une ville où l'enchevêtrement des ponts, des impasses et des lieux entre comme en résonance avec la perte de repère de ces deux êtres.

Cet endroit (un décor) est filmé d'une main de maître, comme si, au sein du même espace, tout se renouvelait toujours ; comme un miroir du tumulte de leur relation. Les changements d'angle, de focale, de sources de lumières ; de temps même ! Tous ces petits riens qui magnifient ce quartier où se joue une histoire poétique, belle et parfois triste.

Vous ne résisterez pas à leurs sourires.