La bande annonce des parfums était alléchante avec tous les ingrédients pour passer un bon moment: à ce titre ce film est à la hauteur car il a tout du feel good movie de dimanche soir.
Le problème c’est si on s‘attendait à voir un cinéma original, bouleversant, entêtant… La déception (relative) vient d’un scénario convenu et d’un happy ending cousu de fil blanc. Si vous cherchez un film coup de poing qui bouscule les codes… passez votre chemin.
On appréciera néanmoins le duo inédit qui fonctionne plutôt bien: Grégory Magne donne les clés à Emmanuelle Devos, parfaite dans son personnage coincé et blessé par la perte momentanée de son seul lien avec le monde extérieur: son nez. Grégory Montel, touchant père de famille maladroit et immature se révèle au fil de l’eau et complète ce duo.
L’aspect social est évoqué mais seulement survolé : dommage. Mention spéciale pour la musique de Gaëtan Roussel : mélodies invitantes qui accompagnent bien l’évolution
En résumé un film sans défaut majeur mais sans génie.