Une fillette de 6 ans, trimballée en vacances par un père et une mégère de belle-mère qui ne l’aiment pas, est victime avec eux d’un embourbement de voiture dans une zone forestière isolée. Le trio n’a d’autre choix que de se réfugier dans l’immense et inquiétante maison voisine. Tenue par un vieux couple d’excentriques constructeurs de poupées fait-main de porcelaine et de bois, s’y abritent bientôt un couple de punkettes prise en stop par un homme-enfant que la même mésaventure à fait tomber en ce lieu. Evidemment, les centaines de poupées prennent vie durant la nuit et décideront vite du sort de chacun.
Marionnettes grossières, mouvements saccadés, truquages qui n’inspirent qu’affection indulgente des gros procédés d’antan, personnages caricaturaux de cartoon porté à l’écran, à peine quelques gouttes et trainées de sang rouge bonbon, jeux amateurs d’acteurs gauches, cette comédie involontaire, pourtant de 1987, où les moyens permettaient tout de même un peu plus de sérieux, présente les aspects infantiles aux effets spéciaux périmés des années 50. Il contient néanmoins un fil conducteur attachant qui nous permet de le suivre jusqu’au bout. Il pourrait parfaitement servir de film initiatique au genre horreur pour les 6-12 ans.