Film d espionnage qui fit mouche à une époque ou les médias américains se délectèrent du déballage de linge sale au sein des services US, entre le scandale du Watergate (1972), les révélations de certains "secrets de famille" par le directeur de la CIA lui même (1975), celle d un ancien cadre dirigeant de l'agence en 1974 ("La CIA et le culte du renseignement ") et enfin et peut être surtout celle de l'ancien officier en rupture de ban Philip Agee en 1975 ("Journal de la CIA") qui révéla dans son best-seller traduit dans 27 langues l'identité de dizaines de patronymes d'officiers en exercice de l'agence ...Pollack rend compte à sa façon de cet éclat de méfiance et de doutes propres aux turpitudes américaines des années 70, sans toutefois se montrer extrêmement convaincant sur la forme malgré un Robert Redford tirant avantageusement son épingle d'un récit parfois un tantinet confus. Film au demeurant très régulièrement diffusé sur la chaîne TCM, dont les programmateurs se sont peut être à cette occasion rêvés petits soldats politiques de " l'anti impérialisme"..