Les Trois jours du Condor ou : un écrivain raté rat de bibliothèque, un idéogramme mandarin, des sandwichs à la mayo providentiels, la CIA, la CIA de la CIA, une ruelle, une sortie ski annulée, un ascenseur... avec un petit emmerdeur !, un facteur amenant un combat très tarantinesque , le syndrome de Stockholm, 50 cabines téléphoniques, le Time.
J'ai vraiment accroché au premier tiers du film. J'étais enthousiaste avec l'idée que la CIA ait des chose à cacher. La suite m'a laissé confus, entre facilités scénaristiques, incohérences et sentiment de tourner en rond. Le novice planqué de la CIA devenu maitre du révolver, la rencontre entre Redford et Dunaway complètement artificielle, une pilule syndrome de Stockholm faisant effet dans la seconde, la promenade dans le QG de la CIA...
A un moment du film, on ne sait plus qui est avec qui, ou contre qui ? Mais à ce stade ce n'est plus important.
Il reste un bon film d'espionnage, divertissant, rien de plus.
ML