La suite des aventures du héros de Goscinny l’emmène cette fois ci, et comme le titre du film l’indique, en vacances, au bord de la mer, où il se fera de nouveaux amis et vivra plein de nouvelles aventures. Le casting n’a pas changé, et on retrouve Valérie Lemercier et Kad Merad dans les rôles des parents de Nicolas. Et c’est tant mieux, parce qu’ils y sont vraiment bien. L’histoire, elle, est plutôt sympathique : Nicolas est persuadé qu’on va le marier à Isabelle, la fille plus qu’étrange d’un couple d’amis de ses parents. Il fera donc tout pour faire capoter ce projet. En parallèle, les parents de Nicolas (ainsi que nombre d’autres plaisanciers) vont devoir composer avec un metteur en scène italien volubile et exubérant, qui a décidé de faire de la mère de Nicolas un star de Cinecittà. Comme souvent, donc, des rebondissements, des qui-proqo et tout et tout vont apporter leur sel à ces aventures. Bien entendu, c’est parfois tiré par les cheveux, pas forcément crédible (le coup de la grenade qui explose une fois Nicolas et Isabelle sortis du fort, ou le déroutage de la tuyauterie de la douche). Très agréable, l’ambiance des années 60 est très bien rendue, ce qui participe grandement à l’immersion dans cette histoire qui fleure bon la madeleine de Proust (et que ma mère me lisait quand j’étais petit). On n’en ressort pas grandit intellectuellement, non, mais on passe un très bon moment. Et c’est bien là le plus important, non ?