Beach Shark
2.9
Beach Shark

Film VOD (vidéo à la demande) de Mark Atkins (2012)

-« Je vois que des bikinis qui sautillent ! » (Nous aussi.)

Vous cherchez un mauvais film ? Non, mais je veux dire, quelque chose de vraiment, purement, par nature, d’une affligeance crasse ? Un film dont on se demande à chaque minute si il est nul involontairement ou pour coller avec sa publicité le vantant comme un navet ?
Ces métaphores sexuelles inévitables, par exemple… « Je suis toute mouillée ! » crie bonasse numéro 12 en se trémoussant sur la plage. Avouez que c’est tendancieux ?

Le pire c’est que ces pétasses du Spring Break envahissent 90 % du film et les requins-tigre des sables (narmol) ne font que de brèves apparition furtives tels des flashs de 3d dégueulasse qui arrachent des jambes et des têtes et plongent ensuite sous les pieds des persos.
Contrairement à Sharknado, pas d’épiques combat avec les requins dans un corps à corps viril vrombissant de tronçonneuses, nan, ils sont tellement gros (CTB) qu’ils « dévorent les gens tout cru » (cf une certaine Brenda ou Kelly qui a elle aussi dû y passer d’une façon peu marquante pour ma mémoire).
J’ai eu l’immense chance de le regarder avec une qualité d’image d’ 1 image / seconde sur un écran occupé pour moitié par SC ou une partie de loup garou (merci TheBadBreaker), ce qui n’arrange rien aux effets spéciaux délirants de laideur.

En VF vous aurez le bonheur d’entendre des blondes, des flics stupides et un branleur de base nommé Jack Power (personnage le plus con et le plus plat jamais inventé soit dit en passant) hurlez le nom de « SPARKYYYYYYYYYYYYYY » pendant 10 minutes pour qu’il rebranche la Freebox de l’île. Evidemment, Jimmy est tout mourru, mais the show must go on, et à chaque mort de personnage nos amis reprennent tranquillou leur partie bien lame. Leur fête est intitulée, et je ne mens pas, le « Festival de l’Homme de Sable » et y’a honnêtement max 25 personnes qui dansent à 10 km des uns des autres.
Le seul personnage un tant soit peu badass reste un marin fringué comme le Capitaine Cousteau qui manie l’AK47 comme un Dieu. Je passe la scène où Power pratique des attouchements sur les intestins arrachés d’une flicquette… c’est assez déstabilisant comme ça.

La bande son est elle assez random (avec notament un peu de zik de Zelda). Le seul moment où elle colle avec l’action c’est lors d’une scène d’Apocalypse Now version fag (commentaire de TheFrenchPhenom, je me dédouane de toute responsabilité légale). C’est le moment d’apothéose du plan final pour tuer les méchants requins, et soudain quand tout semble joué….
…OHLALALA QUEL TWIST FINALEUH.

Enfin, voici quelques quotes qui vous aideront à comprendrent l’ampleur du massacre:
-« Tu renies ton père ? » -« Non, je m'envole. »
-« MAIS DANS LE SABLE IL N'Y A PAS DE REQUINS !!!! » (grosse déduction du flic)
- « J'ai jamais vu un requin des sables aussi énorme ! » (TheFrenchPhenom dit : Moi j'en ai jamais vu tout court.)
- « Je vais jouer dans le sable. » (Oui t’as raison, ça doit être safe maintenant après cette attaque de REQUIN DES SABLES.)
-« C’est qu’une stagiaire. (…) Je suis quand même le prince du clavier. »
-« Je ne vais pas me laisser impressionner par cette sorcière de la mafia ! »
-« Ta sœur s’est faite bbbbbbb-…oufée par un requin ! » (OUF j’ai pensé à pire.)
-« Je te LA montre si tu nous LES montre. » (Oui, il parle bien de ce à quoi vous pensez.)

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Merci à Alfred_Tordu (malgré ses liens de merde huhu), thomasete, MissGenki, The BadBreaker, Mashiro, ManouNyu, TheFrenchPhenom et Alex La Biche d’avoir enduré ça avec moi.
Que la sainte chauve-souris repose en paix.

Lien de la critique de ManouNyu: http://www.senscritique.com/film/Les_dents_de_la_plage/critique/37926230
Extrait: "Un surfeur se gamelle comme une patate dans 10cm d’eau, Brenda veille au grain, Sandy kiffe la vibe et Jim est OKLM sur la colline. Voilà, le festival de l’homme de sable, ça craint du pâté." Lolilol.
Lucie_L
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le 28 août 2014

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Lucie L.

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