Il s'agit semble-t-il d'une sorte de suite 50 ans après avec les mêmes acteurs principaux, Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée, pellicule de l'époque à l'appui, j'entends ces passages d'un film des années 60. Ainsi, le tout début nous met en abîme sur les évolutions et événements depuis, lors d'un jeu sur la mémoire pour les pensionnaires d'une maison de retraite : le premier homme sur la Lune, Internet, le 11 septembre, etc. Au fil de ces questions/énumérations, la caméra zoome sur un petit vieux tremblotant au fond de la salle et ne comprenant rien à ce qui se passe : jean-Louis Trintignant. De nous à lui. Puis, vers la fin où les scènes de rêves se confondent avec les scènes de la réalité, à tel point qu'on peut difficilement faire le tri, de lui à nous. Nous sommes entrés dans la vieillesse. Reste une histoire d'amour courte mais intense, à tel point que ce n'est plus que le seul souvenir du personnage, ce qui est évidemment touchant, poétique, poignant, ainsi son fils ira voir l'intéressée pour lui demander d'aller le voir. On assiste ainsi à un long dialogue entre les deux, pas inintéressant et avec même un soupçon de suspens (la reconnaîtra-t-il ?)... hélas, à un moment j'ai trouvé la bande son envahissante, avec deux rengaines alternées jusqu'à plus soif... tuant dans l’œuf un éventuel sursaut d'émoi, de même qu'une trop longue séquence à la GTA dans Paris comme un cheveu sur la soupe.