2001 façon Evil Dead : Tobe Hopper ce génie !

Film qui passe plutôt bien.

Grosse surprise dès le départ avec des plans à la 2001 L'odyssée de l'Espace plutôt bien tournés.
Petit clin d'oeil très Hopperien avec l'astronaute passant à un autre astronaute une manivelle pour ouvrir un SAS, et la caméra se rapprochant de l'objet d'une façon dramatique ! On sent sa patte, la dimension horrifique qui fait sa marque...

Puis grosse surprise lorsque la nana commence sa première apparition ! WOOOH ! Attention la braguette, c'est du canon de toute beauté comme y'en a qu'une fois tous les 300 ans... Quel corps, mon dieu... (Elle s'appelle Mathilda May, pour ceux qui veulent regarder un ange avant de mourir par les yeux).

[ATTENTION : LEGER SPOIL]

Bref, je passe, j'suis pas là pour étaler mes goûts (mais woah ! Ce visage, ces seins et ces fesses !! Mwhaaaa...). La divine créature s'avère finalement d'un caractère très ambigü. On est en plein dans un trip à la Terminator mélangé avec de l'horreur-porno maîtrisé à vous faire bander dur, et la démarche robotique du top-model n'est pas sans rappeler les déambulations esthétique d'un Schwarzenneger un an plus tôt, avec le même résultat explosif lorsque de pauvres militaires essaient de lui faire barrage... On nage en plein rêve, c'est la surprise totale et les yeux écarquillés !

L'idée réjouit par son mélange d'audace et de plagiat réinventé, et ses références à peine cachées à des classiques comme Le Retour des Morts Vivants ou Réanimator.

Le film évolue ensuite dans un délire tout à fait appréciable mais un peu longuet de possession et de traque façon profilage psychique, ainsi que de professeur Xavier des X-Men (le même acteur, soit dit en passant !) dégobillant du slime interdimensionnel dans une séance d'hypnose mesmérisante.

On a aussi à un moment de l'ambiance apocalyptique à la "Ghostbusters", et un survival-zombi nappé de délire SF à la Métal Hurlant en arrière-plan. C'est chouette.

Et puis cette impression orgiaque et sexy, romantico-troublante d'une fin du monde qui ne tient qu'à un cheveux... très fin, et féminin...

Je vous laisse regarder. C'est un excellent film à déguster avec des tortillas et du guacamole !