Looper par Akami

Paradoxe temporel, comportemental et gâchis d'idées;

Je suis le premier à penser que Looper n'est passé pas loin du bon film. Bon, peut-être pas le premier mais dans le peloton de tête des gens qui espéraient en prenant bien soin de ne pas trop s'informer pour ne pas trop en attendre.

Pour étayer mon propos, je vais spoiler, méchamment, beaucoup, tout le long de cette critique. L'essentiel résidait dans cette introduction, il est maintenant temps d'énumérer les points qui m'ont gêné dans l'ordre où ils me viennent et qui me semblent toujours nuls une semaine après.

- Si les mafias ne peuvent tuer personne dans le futur. Pourquoi dézinguer la meuf de Willis ? Si elles peuvent, pourquoi envoyer des prisonniers se faire exécuter dans le passé plutôt que de les envoyer morts ? Si elles ne peuvent pas, pourquoi faire tuer leurs anciens agents par eux-même ?

- Le suspense à deux balles sur le rendez-vous cicatrisé. C'est impossible que le personnage principal utilise le même code avec la même graphie que le bourreau de son pote.

- La drogue n'a aucun impact dans ce film, ne sert à rien, un effet de manque d'une demi-journée est absurde.

- Quand tu sais que ton futur toi sait ce que tu vis, tu ne dis pas "PARTEZ VERS LE NORD-OUEST !" mais "Partez sans me dire où vous allez, jamais." Il ne doit pas savoir.

- Quand un passé se superpose à un autre, plutôt que juste affecter le corps et les souvenirs, il serait pertinent que l'affect soit aussi influencé, plutôt qu'un Terminator à la manque, intégrer un personnage humain serait préférable.

- Physiquement, quand une onde de choc envoie valdinguer un camion qui se trouve à un kilomètre, des êtres humains à trois mètres ne devraient pas juste planer.

- Pourquoi la Chine ? Quand on est passionné à ce point par une culture et qu'on veut absolument aller en France, qu'est-ce qui a expliqué la Chine ?

- Les femmes sont bien évidemment toutes des êtres purs qui s'occupent seules de leur enfant.

- Le gros hasard : tiens, l'une des trois menaces est peut-être l'enfant de ma pote.

- Soit la balafre du môme ne méritait pas l'installation d'une mâchoire synthétique soit c'est une information qui n'est pas utilisée.

- Willis en surhomme qui dézingue tout un lot de tueurs professionnels, ça envoie, c'est sûr, mais c'est moyennement cohérent. Surtout quand le but de la mafia était juste de le dézinguer. Pourquoi se désintéresse-t-elle soudainement de ce but ?

- La nana qui passe son temps à rembarrer le bonhomme pour être prise d'une envie de le baiser, sans raison.

C'est si compliqué, un peu de cohérence ?