Netflix est arrivé en France quasiment en même temps que mon retour dans ce pays et si on s'est uni dès le départ, je m'apprête à stopper mon abonnement. Bien heureusement, c'est juste avant que sort sur le stream Lost Highway. L'ayant vu à une date qui commençait par un un et deux neuf, je ne sais même pas si je ne m'en souviens plus, si je n'avais pas compris ou si je m'étais endormi.
Si aujourd'hui, je suis incapable de répondre au mystère précédent je dois avouer que j'ai pris un pied sympathique avec ce film. L'ambiance, film noir, les couleurs, c'était ok. La musique, vu mon intérêt pour le domaine, je connaissais déjà. Bien sûr Bowie avec son extrait de 1.Outside mais je recommanderais surtout Red Bats With Teeth, un jazz d'Angelo Badalamenti qui illustre le talent du personnage principal. Le reste se révélant pas mal mais pas génial non plus. Les vrais amateur de Song to the siren sachant où aller voir.
L'histoire est simple comme bonjour, Patricia Arquette était vraiment canon à l'époque et dans ses fausses romances comme dans les vraies, elle faisait tourner la tête à tout le monde autour d'elle, distribuant jouvence à n'importe quel quidam même les plus prudents sur la route. Alors quand David Lynch essaie de nous retranscrire le délire de manière visuelle en tentant de nous perdre, c'est là que la beauté de Netflix donne tous son sens, je remets en arrière et je remate les plans de nus.
Les plus coquins me comprendront, les plus prudes ne me comprendront pas, et j'avoue que ce n'est pas trop dans mes habitudes ce voyeurisme. Mais là c'est de l'art, d'ailleurs Hitchcock et De Palma approuvent.
Après, Lynch filme bien les tracteurs aussi