Plutôt une bonne surprise que ce film. J'en attendais rien mais je l'ai trouvé divertissant, fun et presque attendrissant. Autant le wonder Woman 1984 s'est complètement disqualifié au visionnage maison, autant celui là, méritera que j'aille le voir au cinéma lorsque les salles vont rouvrir.
Côté scénario, c'est du simple mais efficace, un monde post-apo avec des monstres mutants et une poignée de survivants humains et au milieu un jeune adulte presque ado coincé dans le souvenir de son amour d'adolescence perdu lors de l'apocalypse et qui va partir en quête de le retrouver.
Le tout est mélangé à la sauce Zombieland. Le film en reprend le ton décalé et l'humour et surtout les personnages. Du coup, le film ne brille pas par son originalité mais forcé de constater que cela fonctionne. Et surtout là où le film tire son épingle du jeu comparé à Zombieland c'est que Zombieland ne présente que des zombies, Love and monsters présente un supe bestiaire varié et plutôt bien réussi.
Côté acteurs, ça fait le taf et le héro est plutôt attachant et la relation qu'il forme avec le chien est très réussie.
Pour ce qui est de la technique, le film est bien réalisé et les CGI sont vraiment pas mal et les monstres sont tout à fait dégoutants au possible. Peut être juste un petit bémol sur les décors qui même s'ils sont tout à fait crédibles auraient mérités d'être mieux mis en valeur car on a souvent des plans en forêts ou en plaines et peu de décors urbains. Ce qui est dommage car le peu que l'on en voit est plutôt intéressants.
Au final, on obtient un film fun et agréable à regarder et qui n'est pas du tout gore. On s'ennuie pas et je me suis même surpris à avoir envie d'en connaitre plus sur ce monde post apocalyptique et de voir encore plus de monstres différents.