Love, et autres drogues par Ray Harryhausen
La réalisation est solide (normal, le réal a du kilométrage derrière lui), sans afféteries, la trame en arrière fond (l'industrie pharmaceutique et sa relation avec le milieu médical) est traitée avec un minimum d'angle critique; Jake Gyllenhaal s'en tire plutôt bien, l'interprétation d'Anne Hattaway est plus fluctuante (son rôle de malade de Parkinson est, il faut le dire, plus casse gueule); l'aspect trash qui est semble-t-il devenu un passage obligé de la comédie américaine est assuré par le personnage du frère; le contrat est donc rempli pour une comédie aussi dramatique que romantique; reste à savoir ce qu'il reste dans le film du roman original sur l'expérience de l'auteur au sein de Pfizer