Ma part du gâteau par Patrick Fillinger
Le film dénonce le grand écart qu'il existe entre le monde ahurissant et démesuré des traders avides d'argent, de confort, de luxe, de paillettes confronté au monde terre à terre du peuple ouvrier plus modeste. Gilles Lellouche y joue un enculé de première (dans lequel je me reconnais par moment...) et j'aime beaucoup son univers, même s'il sonne creux et hypocrite. Quant à Karin Viard, actrice que je n'apprécie pas spécialement, je dois avouer qu'elle porte le film sur ses frêles épaules. Contrairement à l'Auberge Espagnole et aux Poupées Russes que je dénonçais comme décousus (terme pas péjoratif pour autant), ce dernier long-métrage est mieux structuré et on avance pas à pas vers ce que l'on attend depuis le début : la liaison entre les deux personnages.
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Je suis quand même déçu par la fin, pas très claire, et qui n'en est pas une d'ailleurs. On attend une confrontation, un clash, des mots durs, une claque, une bagarre dans la boue, une grande scène finale ! Mais non, Klapisch ne nous offre rien de cela et le générique apparaît à un moment mal choisi. Personnellement, je trouve ça dommage car j'avais été séduit jusque là.