Diesel & Dust
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le 21 nov. 2013
90 j'aime
6
Après le buzz de l’opus de 2015, j’avais certainement trop d’attentes.
Un film d’1h30 qui commence au bout d’1h15, c’est pas un bon film. Si on enlève les 5 minutes de génériques, ça fait un film de 10 minutes. Un bon gros lol quoi.
Pire, un film d’1h30 qui a l’impression de durer 3h45, c’est pas un bon film, et certainement pas un bon film d’action. Un vrai film d’action introduit en deux-deux le scénario pour ensuite enchaîner sur des rebondissements de ouf. Là, on a plutôt l’impression d’être devant un film qui se veut être un film d’action mais qui est en fait un film contemplatif vide de sens donc un non-film, une blague.
Vide de sens car le monde « post-apo » et dictatorial n’est pas du tout développé pour laisser place à du néant, une multiplication de scènes qui n’apportent rien comme les amourettes de Mel Gibson. Même dans la mise en scène c’est le néant : ça se passe dans une Australie de 1979, rien de post apo.
Donc on est ni en face d’un film post-apo, ni en face d’un film d’action. Les quelques scènes « d’action »se résument à une poursuite entre une voiture et une moto jusqu’à que le mec en moto se casse la gueule tout seul. Des barres.
La musique est horrible. Le volume explose pour insister sur les évènements « marquants », c’est juste insupportable.
Les acteurs sont quelconques et ne sont pas aidés par l’écriture des personnages. Gibson est jeunot et insignifiant. Du coup, le dénouement final te laisse sur une dalle de ouf.
Ça faisait un bail que j’avais strictement rien ressenti à la fin d’un film.
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