C'est fou comme 590 millions de dollars peuvent donner envie de faire des suites. Donc, les Men In Black reviennent, après 5 ans d'absence. Voilà qui faisait plaisir. Jusqu'à ce qu'on puisse voir cette fameuse séquelle.
Car il est bien évident qu'elle est très inférieure à l'originale. Faisons le décompte: à la place d'Edgar, l'excellent méchant du premier volet, on a ici affaire à deux méchants insipides (même si les acteurs font ce qu'ils peuvent pour les rendre drôles). Le scénario n'a pas non plus été bien poussé: l'agent J doit faire retrouver la mémoire à l'ex agent K car lui seul peut l'aider à contrer la menace qui plane sur la Terre. Voilà donc. Un ajout? Oui, l'histoire d'amour entre l'agent J et Laura, témoin d'une rencontre du troisième type. Son intérêt? Aucun, si ce n'est à parasiter l'intrigue en essayant paradoxalement de la combler. Car oui, ce volet est très court (1h20, comparé au 1h35 du premier opus). On a presque pas le temps de profiter de l'univers tant ça file à toute allure. Même le duo Jones-Smith ne fonctionne pas à plein. Et enfin, les effets spéciaux sont justes beaucoup trop présents. Cela en devient rapidement asphyxiant. Une mauvaise suite. Espérons que le troisième volet rattrapera le coup.