Je suis très mitigé sur ce film, soit Maïwenn a voulu faire un film sur la difficulté de se défaire d'un amour même destructeur et alors c'est une réussite. Si son but était de montrer la souffrance du personnage de Tony de vivre avec un pervers narcissique c'est totalement loupé. Car le rôle de Vincent Cassel est tellement bien écrit et ce dernier est tellement époustouflant dans son interprétation qu'il vampirise tout le reste dont le personnage d'Emmanuelle Bercot qui a fini par me rendre indifférent alors qu'elle est censée être le personnage central du film. Si Maiwenn voulait jouer sur les deux tableaux c'est alors un film bancal qui vaut surtout je le disais pour le grand numéro de Vincent Cassel qui joue un salaud fini mais qu'on arrive pas cependant à détester et de ce point de vue l'empathie avec le personnage de Tony fonctionne bien. Je n'ai pas été convaincu par la mise en scène le style souvent caméra à l'épaule qui rend le film sincère et nerveux mais qui ne correspond pas toujours au ton du film. Ni dégoûté, ni emballé par ce film qui est cependant la confirmation que Vincent Cassel est au sommet de son jeu.