Avec cette adaptation du roman de Thomas Mann, par L. Visconti on est en plein Classicisme. La mise en scène est superbe avec des images vraiment travaillées et bien mise en lumière. Comme à chaque fois, l'auteur rend personnelle une oeuvre dont il n'est pas l'instigateur, notamment par son héros qui ressemble à Visconti. Ce personnage central est complexe, névrosé et obsessionnel (il est rongé par un amour pédophile tout de même). Peu de texte, cette rareté des dialogues est compensée par les regards et les attitudes corporelles des protagonistes pour faire avançer son récit. Lorsque la monotonie s'installe, il la casse par des flash-backs. Bref, une réflexion sur la beauté en art et surtout sur la vieillesse donc la mort qui sont vraiment interessantes.