Un synopsis interessant. Le film aurait pu aussi bien s'appeler l'invention de dieu au lieu de l'invention du mensonge (invention of lying en VO), et aurait ainsi pu toucher du doigt le sujet de la religion mais non. Il n'a fait ni l'un ni l'autre, ce qui en résulte finalement est une série de gags, prévisible à la longue, liée à la vérité qui sort de la bouche des hommes sans la moindre gêne. Hormis le fait que cela nous fait prendre conscience que le mensonge, du moins l'absence de vérité, est primordial dans nos relations humaines, le film s'essouffle. Le dernier tiers en devient presque pénible, pour finir sur une happy end qui balaie tout le reste, effaçant l'amorce de reflexion qui s'était insinuée dans le film.