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Nebraska est l'un de ses films qui ne se regarde pas tellement pour son histoire, mais plus pour le sentiment qu'il fait naitre en nous, comme une peinture abstraite. Au niveau technique, tout d'abord, le film témoigne d'une grande maitrise: le noir et blanc, la musique, l'agencement des plans, tout est fait pour insinuer une douce mélancolie chez le spectateur. La construction scénaristique aussi aide à cette sensation, même si son coté répétitif, probablement voulu, peux agacer. L'histoire en elle même est assez saisissante et renvoie efficacement à des choses plus personnelles: on se retrouve dans Nebraska. Le film est porté par un casting réussi, qui a donné le relief nécessaire aux personnages pour que ça fonctionne.
Nebraska suspend la course du temps, ouvre une parenthèse, pour nous ramener vers des choses simples: la famille, la jeunesse et la vieillesse, un fils et un père. Pour les rêveurs...