I'm as mad as hell, and I'm not gonna take this anymore!

Eh bien... Il n'a l'air de rien comme ça, mais je dois dire que même s'il n'est pas ce qu'on pourrait dire un film exceptionnel, il m'a retournée comme je m'y attendais pas...

Je l'ai regardé en VO sous titré anglais, ben déjà parce que je le voulais absolument l'avoir en VO pour ce discours puissant qu'Howard Beale prononce (celui là même repris par Maybeshewill et Vostok Station dans leurs morceaux respectifs - vidéo de la scène en fin de critique), ce discours qui me bouleverse à chaque fois que je l'entend, il me le fallait en anglais sinon ça n'avais plus aucun sens...
Mais je ne l'ai pas trouvé en vostfr, une chance que je comprenne l'anglais!

Bref, trêve de papoti papota, nous sommes en face d'un film culte, rien de moins!

Et pourtant, la recette de ce film est somme toute basique, mais il y a un je ne sais quoi qui le rend percutant, et bouleversant.
J'ai trouvé magnifique le personnage d'Howard Beale, messie malgré lui, véritable pantin des grands chefs de la télévision, utilisé sans aucun scrupule comme une vulgaire machine, pour faire de l’audience.
J'ai été émue aux larmes de voir cet homme fatigué se débattre en face d'un public stupide qui fait semblant de l'écouter et de le comprendre - un public de moutons qui crient amen à ses paroles simplement parce que c'est un présentateur qui l'a dit à la télé.
Il est la voix de rage du peuple, mais personne ne comprends son message, si important soit-il... Il n'est qu'une attraction de plus dans cette grande foire qu'est la société télévisuelle américaine.
Un tel désœuvrement ne laisse pas insensible.

Ce film date de 1976, et pourtant je l'ai trouvé très actuel. Tellement que c'en est déprimant.
A ce que j'ai lu sur la page wiki du film, George Clooney aurai dans l'idée d'en faire un remake...
De tout mon cœur, mon dieu non, pas ça... Le transposer aujourd'hui, ça n'aurai plus de sens, je sais pas, pour moi il a de l'impact aussi parce qu'il date de 76... ce qui veux dire que presque 40 ans plus tard, le constat est le même, et la même mascarade se joue encore.
Il serai inutile d'en faire un remake... et ce serai pas lui rendre hommage.
Enfin je pense.

Bref, Network fait maintenant partie de mes films cultes.

Et il a joué un rôle important, en plus d'une réflexion personnelle et l'appui de documentaires tels que Le Jeu de la Mort et Le Temps de Cerveau disponible, au fait que depuis un an maintenant ma télévision est muette, je ne m'en sers plus que pour jouer à ma PS2 de temps en temps, elle n'est même plus raccordée à l'antenne.

Ce film comme d'autres choses m'ont définitivement fait abandonner totalement la télévision, parce que "I'm a human being, god dammit! My life has value! (...) I'm as mad as hell, and I'm not gonna take this anymore."

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Mes deux extraits préférés:
- http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=q_qgVn-Op7Q
- http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Wewf3lQjCPQ