L'intention ne suffit pas pour faire un film, et pourtant il en a de nombreuse, mais qu'il n'arrive pas forcément à mettre en œuvre, ce qui fait donc de lui quelque chose de profondément maladroit, j'ai trouvé que ce film respire l'amour et la passion envers un animé des années 90 entouré d'un atmosphère du club Dorothé. Mais comme je le disais plus tôt, cela ne fait pas tout. Dans les cascades, dans le scénario, les différents twists et retournement de situations jusque dans les combats bien qu'un peu trop chorégraphiés, l'intention est partout, et elle est bonne, mais les références et les clins d'œil à ses années qui ont bercé Philippe n'effaceront pas la grossièreté abjecte par moment, il n'était par exemple pas indispensable dans le développement de personnage ni dans celui de l'histoire que Mme. Ladesou montre ses seins, faux ou non, et les approche du visage de M. Lacheau. Je n'énoncerai pas tous les moments grotesques qui ne se prêtent pas à l'histoire dans ce film, autant que vous l'appréciez de vous même si le cœur vous en dit.