Tendre et amusante évocation des années « colo », Nos jours heureux se veut un feel-good movie nostalgique qui porte bien son titre. C’est gai et sympathique, mais le film n’invente rien tant le scénario est des plus convenus avec ses éternelles histoires de cœur (chez les grands comme chez les petits), ses coups de gueule (chez les grands comme chez les petits), ses portraits caricaturaux (chez les grands comme chez les petits), ses moments de joie, de peine, de partage, etc.
Autrement dit, c’est très mignon mais tout est trop balisé (des personnages au déroulement des péripéties) pour qu’on puisse se dire que le duo de réalisateurs a su réinventer le genre. Qu’on le veuille ou non, on est dans la veine de Scout toujours avec ce mélange de gags parfois potaches, ces moments de tendresse et des portraits de personnages attachants. Rien de bien révolutionnaire en somme, mais la vraie force du film est la qualité de son interprétation qui, paradoxalement, fait regretter que trop de personnages ou de situations soient si superficielles.