Notre poison quotidien par lemm

Loin d'être un travail journalistique, ce document se borne à charger l'industrie.

Deux exemples parmi d'autres :

L'auteur parle des décès par intoxication grave au pesticide. Elle parle de 220000 morts. Mais elle omet de souligner 200000 de ces cas sont des suicides!

L'autre exemple, MMR va en Inde, dans l'état d'Orissa (et pas d'Orisha comme elle le dit dans le film) et nous le présente comme un paradis sur terre où les affreux vendeurs de produits chimiques ne sont pas présents (ce qui est déjà faux, une usine de pesticide est installée dans cet état). Elle explique qu'il n'y a peu de cas de cancer. C'est vrai, mais comment peut-on oser tenir ces propos? Cet état est un des plus pauvre d'Inde. L'espérance de vie est de 60 ans pour les hommes et 59.7 pour les femmes. Le cancer étant une maladie de vieillesse, c'est un peu normale qu'il y ai peu de cas. Les gens y meurent de tellement d'autres manières.
Par ailleurs, elle trouve également formidable qu'il y ai si peu d'obèses dans cet état. Pas étonnant pourtant, il s'agit d'un état où 46% des enfants sont en état de malnutrition chronique.

Et tout le reste est du même acabit, un recherche sur internet suffira à vous en convaincre. Ce film n'est pas un documentaire, Marie-Monique Robin n'est pas journaliste. C'est une vendeuse de peur. C'est de la manipulation. C'est partial. C'est moche!