Question pour un champignon !
Je suis un long-métrage adapté d'un roman qui a eu un certain succès aux États-Unis, tout comme "Harry Potter" ou "Twilight". J'ai au casting un beau petit blondinet et deux gonzesses sexy à la chevelure d'or présentes pour appâter les jeunes ados aficionados de teen-movies. Je suis réalisé par un ancien étudiant en licence de télévision et de cinéma qui filme les scénarios comme s'il s'agissait d'une publicité. Je donne l'impression d'être sponsorisé par le régime nazi des années 33 à 45. Je donne des numéros aux personnages pour plaire à mon sponsor. Mon scénario est dans la droite lignée des films de super-héros de mon époque. J'ai des dons plutôt sympathiques qui font de moi un ovni sur la Terre. Je viens d'une autre planète, mais la Terre est mon foyer. Comme tous les ados de mon âge, je me rebelle contre l'autorité et aimerais me farcir la jolie blonde qu'était l'ex-copine au sportif numéro un de mon lycée. Tonton Henri ne me raconte pas d'histoires et il n'a pas vraiment de super-pouvoirs. Je suis produit par Michael Bay, ex-clipper qui impose sa patte MTV des années 80 à mon long-métrage. Je ne suis pas un gros succès mondial, mais j'aurais certainement une suite. Ma bande-annonce était très attractive et mes effets spéciaux sont réussis. J'ai par erreur tourné la plupart des scènes sur fond vert (ou alors des décors vraiment, mais vraiment pourris), et le spectateur le ressent fortement. Les méchants de mon film sont un pastiche de Voldemort à la piscine. J'ai regardé les trois premières saisons des "frères Scott" pour élaborer mes personnages. Les critiques de la presse sont mitigées et partagées à mon égard, entre le foutage de gueule et la naïveté inhérente à mon œuvre. Les spectateurs moyens apprécient le spectacle tandis que les plus exigeants demanderons à être remboursés. Je suis suffisamment conformiste pour rentabiliser mon budget de production. J'ai à mes pieds des milliers de personnages juvéniles taxant quelques euros ou dollars à leurs parents pour s'empiffrer de popcorns dans les cinémas projetant mon nom. Je suis, je suis... "Numéro quatre" !