Je n'ai pas vu ce film sous l'angle "Oh mon Dieu c'est le dernier Tarantino !". Simplement car je ne connais pas assez la filmographie du réalisateur. Je me suis donc rendu à la séance sans réels attentes.
Ma première pensée à la sortie de la salle fût : "Dieu que c'était long !". Même en ce moment où je lis le critiques élogieuses envers ce film, j'ai la sincère impression d'être passé à côté de quelque chose ou simplement d'être devenu cynique ou bobo-snobinard (probablement les trois).
Car qu'est ce que Once Upon a Time... In Hollywood si ce n'est la vision d'un ville bercée par le 7ème art à la fin des années 60 vue à travers le prisme d'un acteur vieillissant, sur la pente descendante ? Pendant plus deux heures nous est présentée la vie de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) qui fait face à sa carrière en danger. Pourtant ce point de vue a déjà été exploré maintes fois au cinéma et rien de bouleversant ou d'original n'est apporté. A côté de cette ligne principale est développée la vie de la doublure de Rick, Cliff Booth (Brad Pitt) qui joue le rôle du rebelle de service au train de vie spartiate. Bref, rien de nouveau sous le soleil.
Ceci-dit, tout n'est pas négatif. En premier lieu la jeu d'acteur de Léonardo DiCaprio qui m'a simplement bluffé. Quant à l'image et la musique, elles apportent une belle représentation de ce Hollywood de année 60-70.
Finalement, la conclusion de cet épisode est un peu à l'image de Inglourious Basterds : "Vous imaginez si des juifs défonçaient du nazi ?". Remplacez les premiers par "acteurs" et les méchants par la famille Manson. Une sorte de vengeance fictive, violente et d'un certain point de vue jubilatoire.
Bref, j'ai la certitude qu'avec un scénario identique mais un autre réalisateur et un autre duo d'acteur, le film n'aurait pas engendré tant de bruit. Il en serait certainement ressorti un film plaisant mais quelconque.