Elliptique, schématique, dénuée d’une véritable tension, cette semaine de détention dans un terminal d’aéroport déserté souffre paradoxalement de réelles longueurs, et échoue à nous faire ressentir la peur qui pouvait saisir les passagers (dont certains y laissèrent la vie), coincés à l’autre bout du monde à la merci de leurs geôliers. Otages à Entebbe s'ouvre sur les images d’un ballet de danse contemporaine à la rythmique martiale. Une chorégraphie que le réalisateur Jose Padilha a choisi d’utiliser comme une sorte de chœur antique, et qu’il intégrera à la narration en faisant de l’une des danseuses la petite amie d’un soldat Israélien décisif dans le raid final. L’apport au film de cette sous-intrigue arbitraire et en partie fictive reste nébuleux, et handicapera même le climax, celui où se dénouent en quelques secondes, et sous les balles, tous les fils démêlés en amont.
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