Coppola fait Outsiders et Rusty James la même année avec deux approches et styles différents. Ici, l'esthétisation de la violence et le maniérisme de l'auteur rendent froid, indifférent au sort des protagonistes de cette histoire quelque part obsolète pour les années 80 mais surtout une ressucée de West Side Story, la satire en berne et le mainstream triomphant. Outsiders a l'avantage de faire jouer la famille et toute la future smala hollywoodienne des années 80, 90 et 2000 - rien que ça, une oligarchie en somme.
Andy-Capet
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le 3 nov. 2012

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