Dès le début des années 1990, David Fincher, le cinéaste aux 5 prix et 25 nominations, ne cesse d’étonner et livre des thrillers d’excellente factures, à savoir Seven, The Game tout comme Fight Club. C’est donc sans grandes surprises que ce dernier était attendu au tournant en 2002 avec Panic Room, sorte de film psychologique sur fond de traque humaine (au sein même d’une maison, cette fois-ci). Après visionnage, le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est très largement à la hauteur des attentes. Une tension palpable s’installe dès les premiers plans, et une angoisse tient en haleine le spectateur durant l’ensemble du visionnage, sans avoir la moindre idée de la manière dont se terminera ce jeu du chat et de la souris original et bien exploité. Judie Foster, Forest Whitaker et Jared Leto tirent vraiment leurs épingles du jeu, se montrant investis avec perfection dans la peau de leurs personnages, aussi complexes soient-ils à interpréter. Fincher est une nouvelle fois à l’origine d’un film coup de poing dont il semble être le seul à avoir le secret.