Twin Peaks
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Qu'il est difficile d'aborder un film aux lignes poétiques, qui se laisse le temps de vivre et d'apprécier les petits bonheurs de la vie sans pour autant transporter la spectatrice que je suis.
De la répétition naît le rythme du film, une cycle de vie défile en sept jours, entre des envies de poésie, son travail de conducteur de bus et sa ravissante femme créatrice, Paterson apprécie chaque élément alors qu'il en paraît détaché. Adam Driver prouve une fois de plus que loin de sa pathétique performance dans Star Wars il a l'étoffe d'un acteur.
Mais si la poésie ne me touche pas de prime abord, les vers du personnage ne me feront pas plus entrer dans sa créativité. Le film répondra aux attentes de beaucoup dans cette cohésion du temps qui passe mais à moi il me manque une évolution, un humour plus présent dont on sent pourtant la subtilité. Il est arrivé un moment où je savais que le film ne me mènerait nulle part même si je captais sa beauté. Paterson est autant attachant qu'ennuyant, et alors qu'on se laisse entraîner par cette vie ordinaire, la fin vient balayer la banalité, une sorte de fin téléphoné oserai-je dire. Et j'en suis sortie inconquise...
Créée
le 1 janv. 2017
Critique lue 296 fois
D'autres avis sur Paterson
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Avis à celleux qui "respirent la poésie" et l'admirent, Jim Jarmusch est revenu pour nous faire rêver. Paterson s'ouvre sur l'étreinte profonde et silencieuse d'un homme et d'une femme dans leur...
Par
le 22 déc. 2016
126 j'aime
32
Lorsqu’un poème est écrit en prose ou en vers libre, il perd instantanément la faculté d’immédiate séduction qu’avait son prédécesseur en vers : la rime, le rythme, musique et cadence de la forme...
le 3 janv. 2017
102 j'aime
11
Du même critique
Les adorateurs suprêmes de Nolan ne citent que Memento comme référence. Pour tous les autres n'ayant pas un avis surdosé sur le réalisateur, le film vaut le coup d’œil pour son montage décousu...
Par
le 26 nov. 2014
32 j'aime
4
Et voilà qu’on nous refait le coup du renouveau du film d’horreur, et cela à bon escient car c’est pour mieux s’éloigner du produit ultra fabriqué surfant sur la vague du marketing et du jump-scare...
Par
le 18 juin 2018
26 j'aime
2
Mieux vaut savoir à qui on a affaire quand on va voir un film de Terrence Malick, son cinéma n'est pas à la portée de tous mais garde un mysticisme et une palette des sensations qu'on aborde toujours...
Par
le 25 nov. 2015
21 j'aime
2