Twin Peaks
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Les choses les plus grandes ne sont pas faites par ceux qui se regardent faire ou ceux qui se demandent si. Elles sont faites par ceux qui font, ceux qui saisissent et forcent les journées à répondre. Du coup pas de grandes phrases, ni rimes ni métaphores, mais la conviction que ce qui est écrit doit l'être, et surtout tel quel. La routine, la rigueur, la répétition dans lesquelles est pris Paterson fondent sa poésie : humble et percutante comme un couplet de Method Man dans une laverie.
C'est donc de la nécessité que traite ce film. D'un côté, ceux qui ont le temps, ceux qui piétinent, ceux qui flânent, ceux qui remplissent leur quotidien de petites questions ; de l'autre, ceux qui doivent, ceux qui font, ceux qui ne peuvent être que ce qu'ils sont.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 2 janv. 2017
Critique lue 390 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Paterson
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Avis à celleux qui "respirent la poésie" et l'admirent, Jim Jarmusch est revenu pour nous faire rêver. Paterson s'ouvre sur l'étreinte profonde et silencieuse d'un homme et d'une femme dans leur...
Par
le 22 déc. 2016
126 j'aime
32
Lorsqu’un poème est écrit en prose ou en vers libre, il perd instantanément la faculté d’immédiate séduction qu’avait son prédécesseur en vers : la rime, le rythme, musique et cadence de la forme...
le 3 janv. 2017
103 j'aime
11