Il m'aura fallu un deuxième visionnage pour ne pas céder à une sentence brutale et balancer le film sur la pile déjà grande des films français d'auteurs gentiment donneurs de leçon. Mais j'aime Macaigne, j'aime l'acteur.La déception ne pouvait, ne devait pas venir de lui. Alors j'ai recommencé. Et ça m'a pris à la gorge. Une fois passé l'ennui léger du premier monologue très théâtral de Pauline, vient le malaise. Et l'inconfort. Que le point de vue se porte du côtés des nantis ou de celui des loosers, ça fait mal. Quand Macaigne met de côté la fixité d'un gros plan, c'est pour nous asséner des dialogues vomitifs, criards et sans artifices. Et il en faut finalement peu pour nous remettre à notre place et nous faire poser la question " Avons-nous une pensée verticale?..."