Power Avengers
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Nouvelle entrée à Hollywood dans la catégorie des licences vintage à rebooter avec les pieds pour jouer lourdement sur la carte nostalgie (ou la carte bancaire selon que vous l'ayez vu au ciné ou non), voici venu le Power Rangers version ados rebelles branchés H24 sur leur portable, version blagues pétées sur les couleurs des costumes (#BlackLivesMatter), version "THAT'S LIT", bref, version 2017.
Passons d'emblée sur l'écriture, les dialogues, la méchante, les effets spéciaux. Tout ceci a déjà été dit et répété, c'est nul, nul et re-nul mais ça, on le savait depuis la pré-prod.
Chronique d'une purge annoncée, ce reboot ne peut pas corriger les défauts de la kitschissime série dont il est tiré.
Alors quels meubles sont sauvés, quelles ficelles sont les moins usées pour se hisser jusqu'à ce 4 qui semble à la limite du mirobolant le lendemain du visionnage du film?
Déjà, pour une origin story comme on en voit des dizaines par an, Dean Israelite s'en sort plutôt pas dégueulassement. Il est certes à déplorer que les costumes, par ailleurs très réussis, ne soient dévoilés que dans le dernier quart du film mais le film explore de manière dynamique l'entrainement de cette nouvelle troupe de Rangers, là où la série se contentait de la découverte de QG, de la transformation immédiate et d'un combat tout aussi immédiat dans les premiers épisodes de saisons.
Différence de format oblige, on comble lourdement les trous en dehors des phases de combat ou d'entrainement par des scènes d'une banalité affligeante au lycée ou autour d'un feu de camp comme de bons petits scouts.
Le long-métrage reprend par ailleurs efficacement les codes de la série, à savoir des bastons un poil (sic) surjouées, des machines, un Méga Zord, des sbires affreux concurrençant les immondices combattues dans Suicide Squad et même un main theme de la série balancé judicieusement, c'est dire.
Malheureusement, sur un film de 2h, ces quelques bons éléments sont noyés. Ca traîne affreusement en longueur alors que le scénario aurait pu être casé dans un épisode de la série de 20 minutes.
Il en demeure à l'arrivée une ENORME impression de déjà vu, le réalisateur proposant explicitement un Chronicle aseptisé, manichéen au possible et franchement moins bien réussi que ce dernier (que je conseille vivement) avec environ cent fois plus de budget.
Sans faire affront à la série d'origine, ce Power Rangers déçoit clairement et ne laisse rien de bon à présager pour la suite qui s'annonce.
en compagnie du Ranger vert teasé en post générique.
Créée
le 19 juin 2017
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