Un film contemplatif, où l'Homme se place en parfaite harmonie avec la nature, non seulement par la necessité de l'union des deux, mais également directement par le titre du film. A travers une image splendide, éblouissante qui nous transporte dans un véritable paradis, Kim Ki Duk nous livre une description réaliste de la condition humaine à travers l'évolution et surtout la relation maitre-disciple, qu'on peut facilement interpreter comme une relation entre personne agé-sujet jeune. Chaque saison nous délivre son temps, et finalement comme le laisse penser le titre du film la vie n'est qu'un éternel recommencement. A travers la formation du disciple, de l'apprentissage de ses erreurs, et de la voie vers la sagesse, le disciple devient maitre et le maitre devient disciple. La cruauté et la non prise de conscience juvénile, le désir de l'autre et la possession du jeune adulte, de la perte d'estime de soi et la jalousie de l'adulte puis la moralité et le pardon de la personne " expérimentée ". Une véritable fresque, un engouement spécial à la fois spirituel mais également humain, malgré un certain barbarisme qui se déroule dans le film. L'experience, l'apprentissage, la prière, la découverte de l'autre, tous ces paramètres restent indispensable à la vie humaine. Emouvant, excellement mis en scène, une bande sonore et une image sublime, le cinéma est un art et " Printemps, été, automne, hiver... et printemps " en est un chef d'oeuvre. Une pure leçon humaine...
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.