Je ne savais pas trop dans quoi je mettais les pieds à part que les échos étaient bon et que le casting avait de la gueule. L'affiche me faisait penser au BGG de Spielberg et je dois dire que je ne voulais absolument pas d'un conte à la Roald Dahl bien que j'aime celui-ci, mais j'avais besoin de quelque chose d'un peu plus mature. Et puis j'ai vu le nom du réalisateur qui ma conforté dans le choix d'aller voir son film, une filmographie assez maigre mais disons qu'il a fait deux films de qualités entre L'Orphelinat et The Impossible.


Très vite au fur et à mesure que le film s’écoulait je ne pouvais éviter le parallèle avec Le Labyrinthe de Pan avec lequel il a énormément de point commun sans pour autant le plagier. C'est d'ailleurs Guillermo Del Toro qui avait produit son premier film, on s'en toute l'influence qu'il l'a pu avoir sur Juan Antonio Bayona et c'est temps mieux.


Tout d'abord commençons par l'histoire qui semblait assez classique au première abord mais qui ne l'ai visiblement pas. Elle est axé sur Conor 10 ans qui doit faire face au injustice de la vie, une chose qui va le faire bondir en maturité car il est question de Courage, d'acceptation et de faire face au déni. Le duo entre Liam Nesson, L'arbre et Lewis MacDougalle, Conor est tellement magnifique que je le classe parmi les plus grands duos enfants - "bêtes" que compte déjà Choco et Sinok Les Goonies ou Atreyu et Falkor The NeverEnding Story (Never Ending Story♫ ♪ ♪ nostalgie oblige https://www.youtube.com/watch?v=Gf1WT8VEZxk) une amitié donc bouleversante, touchante et nostalgique ou la relation marche du tonnerre, une alchimie parfaite.
Le Monstre, l'arbre donc qui forme un duo d’exception avec Conor avec son aspect impressionnant, intimidant et parfois effrayant va dans le sens du message qui veut faire passer celui-ci à travers ses 3 histoires, qui est que l'apparence ne définit pas nécessaire nos pensées, nos intentions et nos actes et puis ça enlève par la même occasion tout ce coté guimauve et conte de fée qui ce veut souvent trop stéréotypé, pas de licorne, de chien ou de bête rassurante au couleur arc-en-ciel. C'est la aussi ou ça renvoie au Le Labyrinthe de Pan avec le Faune qui avait vraiment cette aspect effrayant mais qui était rempli de bienveillance comme ce bon vieux arbre.
Et que dire de ce diptyque, des deux histoires raconté par l'arbre qui sont sublime et qui apporte une profondeur de plus au film à travers ces passages tout en dessin, avec des aquarelles sublimes, on en prend plein les yeux visuellement.
Pour revenir à cette relation fils/mère elle est si bien écrite et réaliser qu'on prend une claque, car le discours est d'une extrême violence psychologique pour un enfant qui évolue dans ce monde d'adulte
et c'est la ou l'arbre fait son apparition et lui donne ce coup de main d'on il avait besoin, afin de le sortir de ce déni et de gérer cette souffrance et cette peur qui le consume. Mais le suspense à quand même durer un petit temps,


car on aurait très bien pu imaginer que l'arbre était la pour aider ça mère comme Conor le croyait et c'est l'extrait au cimetière en plein jour qui fait définitivement fuir cette idée à Conor et pour nous le moment ou elle regarde son fils avant même qu'elle lui disent que le traitement n'a pas fonctionné.


La fin nous laisse même la liberté de pensé, si oui ou non l'arbre est bien réel, car des éléments dessert les deux possibilités sans s'annihiler l'une ou l'autre. Personnellement j'ai opté sur son existence pour terminer sur une note fantastique,



fantastique comme l'a été ce film



On peut même imaginer que c'est ça maman qui a demandé de l'aide à l'arbre pour guider son fils. un peu comme dans **Extrêmement fort et incroyablement près **.



Sinon le casting est parfait, en commençant par le héro du film Lewis MacDougall qui interprété d'une justesse son personnage, les émotions son tellementslisibles sur son visage, ça renforce toute l’empathie qu'on peut avoir pour ce petit bonhomme ou son personnage gagne en maturité pas par choix mais par obligation, n'a t-il pas fait un avec son personnage? Liam Neeson bah je sais pas, je suis parti le voir en VF :/ Felicity Jones en mère protectrice et fabuleuse, chacun de ses rôles est un vrai rayon de soleil même pour celui-ci, qui ce veut cruelle et triste. Sigourney Weaver je ne peu que dire le même bien, une mamie parfaite et touchante. Enfin Toby Kebbell une interprétation sans fioriture, un nom à retenir.


Pour finir est bien Quelques minutes après minuit est un film ambitieux à qui je souhaite le succès qu'il mérite car il a évité tout les pièges cliché du drame et du conte en prenant des positions pas communes, comme les trois histoires de l’arbre auquel il n'y a ni bon ni mauvais donc pas

manichéenne, même pour le père dans la vrai vie. Ou bien les épreuves dont doit faire face un petit être de 10 ans projeté dans ce monde d'adulte. Pour moi le film casse les codes classiques du genre et c'est sans doute cela que je salut le plus, le réalisateur c'est permit une prise de risque qui paye.
Cette histoire ma d'autant plus touché car je me suis vu dans la peau du petit garçon, peut importe l'age on est tous un enfant, celui de sa maman et rien ne peut nous préparer à une tel chose. Un scénario poignant et puis j'ai trouvée la psychologie de chacun des personnages donnés littéralement l’âme au film.


Bon sinon après la claque prise par Nocturnal Animals j'en prend une deuxième en si peu de temps avec ce Quelques minutes après minuit. 2017 démarre donc d’une bien belle façon et je tend ma joue volontiers si c'est pour prendre des claques comme ceux la! 18/20
Jamais deux sans trois, affaire à suivre avec La La Land

Créée

le 12 janv. 2017

Critique lue 399 fois

8 j'aime

Ben Ji

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