Simple, presque simpliste par certains aspects, quelques minutes après minuit est un conte fantastique sur la pré adolescence, le deuil et la force de l’imagination et de la création pour affronter ces choses. On sent la patte Guillermo Del Toro sur ce film, que je vois comme une version soft du labyrinthe de Pan auquel il m’a beaucoup fait penser. C’est bien fait, bien mené, mais sans grande surprise dans son déroulement et c’est là que le film pêche un peu. Il offre tout de même un final émouvant sans pour autant prendre le spectateur en otage ce qui aurait été facile au vu du sujet.