Typiquement rôle à Oscar (Hoffman le décrochera), cet autiste va surtout être le catalyseur du passage à la maturité pour son jeune frère (Tom Cruise).
Lorsque son père décède, Charlie Babbitt (Cruise, donc) hérite d’une vieille décapotable, de rosiers, et découvre que la fortune promise est léguée à un institut psychiatrique. Et il va se découvrir un frère autiste. Il décide de l’enlever, et va alors commencer un road trip initiatique au cours duquel les deux vont apprendre à se découvrir.
Le film avait tout pour arracher les larmes. Même si la fin ne se passe pas sans une petite boule au ventre, il faut reconnaître que Barry Levinson nous offre un spectacle plutôt rythmé et drôle. Attention, on ne rit pas du personnage, mais avec lui. Car au fond, on est tous comme son frère, un peu déboussolé par ses attitudes et remarques. Il peut blesser, épater, surprendre, tout ça sur le même ton. Et Charlie va devoir faire avec car il s’est mis tout seul dans cette panade.
Un film qui conserve au cours des années sa spontanéité, et qui ne va jamais chercher la facilité. Et Tom Cruise tient là un de ses premiers rôles sérieux, et s’en sort à merveille.