Voilà un film qui est passé relativement inaperçu dans la métropole. Pas de grandes affiches aux arrêts de bus, pas de diffusions massive en salles, bref, pas de matraquage publicitaire façon blockbuster hollywoodien. Et pour ça, on lui pardonnera quelques de ses défauts.

Nous voilà plongé dans un univers de science fiction issu d'un futur proche où l'on dépeint un capitalisme ultra invasif qui à fini par pousser à l’intérieur même de nos cages thoraciques. Si on à de l'argent, on vit plus longtemps, si on en à pas,ben on prend un crédit pour vivre plus longtemps. Une petite Utopie médicale qui se retrouve comparé à la crise des crédits immobilier américain. Et comme pour la maison, si tu ne payes pas c'est l’expulsion, au détail prêt que se faire expulser de la panse un foie artificiel par un chirurgien guerrier (c'est un peu comme un moine combattant, mais version battle royal) est un brin plus définitif.

Les spectateurs que nous sommes se retrouvent plongés dans un univers assez typique de la SF américaine, et, bien que loin d'être aussi immersif qu'un blade runner où un bienvenue à Gattaca, on laisse de coté assez rapidement les incohérences pour suivre le fil de l'histoire. De ce coté, un retrouve un schéma classique: Le héro est un bastard sans cœur qui fini par trouver la rédemption après toutes les phases habituelles (doutes, colères, pattati pattata) avec en fond une morale familiale, un nemesis kiléméchan et une gentille madame en détresse.
Le scénario extra classique sur la forme abouti à une fin inutile et extra prévisible dont on se serait bien passé.

Pour le reste, niveau décors et effets spéciaux, RepoMen n'a rien à envier aux autres films de sa catégorie, le casting est enviable mais inégal: Jude Law nous fait une performance correcte, Alice Braga fait une cyborg convaincante, la performance de Whitaker laisse à désirer et Liev Schriber joue parfaitement le bastard commercial. On assiste à quelques placements de produit, car, même sans pub dans nos contrées, c'est bien un blockbuster, et non, je n'achèterais pas un Touareg VW!

Bref, une petite dystopie à l'américaine, au message bien pensant et à la fin foireuse mais dont certains passages méritent un visionnage (pas plus hein? Sinon le formidable suspense du scénario serait gâché!!! rooooh)

Scénario: 5/10
Acteurs: 6/10
Décors: 8/10
Musique: 5/10
Ressenti personnel : 6/10
Gabriel_ALLARD
6
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le 29 août 2012

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Le  Gabriel

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