réalisateur : John G Aldvisen
genres : drame, action
acteurs : Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young, Carl Weathers
Synopsis
Rocky Balboa un boxeur modeste de Philadelphie se voit proposer la chance de combattre le champion en titre Apollo Creed.
Critique
Des spoils mais bon si vous l’avez pas encore vu rattrapez votre retard tout de suite.
On a souvent tendance à attribuer à Sylvester Stallone une réputation d’acteur bourrin tournant dans des films d’action ne nécessitant pas forcément le fonctionnement opérationnel du cerveau.
C’est vrai que c’est pas totalement faux mais il ne faut pas oublier que dans sa longue filmographie l’acteur a quand même quelques perles considérées par beaucoup comme des chefs d’œuvres que ce soit critiques ou public.
Rocky premier du nom fait parti de ses meilleurs films.
En effet, contrairement aux suites qui prendront la forme de films d’actions ce premier film est avant tout un drame sur un homme qui part de tout en bas pour arriver tout en haut.
A vrai dire il y a en tout deux scènes de combats avec un entrainement de Rocky dans la salle de boxe au début et son combat à la fin du film contre Apollo Creed, qui il faut le reconnaître ne sont pas les meilleures de la saga.
Stallone campe ce boxeur vivant dans un milieu pauvre travaillant comme encaisseur et qui n’a à vrai dire que rien d’autre dans la vie que la boxe.
Il noue également une relation amoureuse avec Adrianne la sœur de son ami Paulie.
L’acteur qui jusque là n’avait tourné qu’un piètre film porno et quelques seconds rôles écope ici du premier rôle qui donne le titre au film.
Il est tellement bon dans ce rôle physique dur et sentimental qu’il a même eu une nomination à l’oscar du meilleur acteur.
Talia Shire campe Adrianne l’amour de Rocky qui dans un premier temps semble introvertie tant dans son style vestimentaire que dans son attitude mais finira par évoluer au contact de Rocky.
Elle se débrouille également bien et a aussi été nominée à l’oscar de la meilleure actrice.
Sinon niveaux seconds rôles on a Burt Young en Paulie ami grande gueule de Rocky mais néanmoins sympathique et Burgess Meredith en Mickey l’entraineur de Rocky qui ont également tous deux été nominés à l’oscar dans la catégorie meilleur second rôle.
Et pour finir en antagoniste, on a Carl Weathers en Apollo Creed champion en titre arrogant qui considère dans un premier temps Rocky comme un moins que rien avant de voir que « L’Etalon Italien » est plus coriace qu’il ne le pensait.
Côté scénario bien que ce soit cliché maintenant, c’était du jamais vu à l’époque et on comprend pourquoi Stallone également scénariste a eu une nomination à l’oscar du meilleur scénario.
Puis Rocky c’est aussi des séquences d’anthologie comme Rocky qui s’entraine à boxer contre des carcasses de viande dans une chambre froide ou qui fait son footing.
Mais surtout le film évite le happy end car même si Rocky perd son combat contre Creed (de peu certes) par décision des juges, il s’en fiche car il a réussi à tenir quinze rounds face au champion chose qu’aucun boxeur n’avait fait avant lui et que tout ce qu’il l’intéresse c’est de retrouver Adrianne..
Par ailleurs, il faut avouer que l’histoire d’amour entre Rocky et Adrianne n’est en aucun cas niaise et est très belle.
A noter aussi une BO de qualité composée par Bill Conti.
En gros Rocky est un chef d’œuvre du drame sportif récompensé par 3 oscars dont celui du meilleur réalisateur pour John G Aldvisen et qui donna lieu à plusieurs suites ne valant pas l’original.