"Puisque tu as de beaux yeux tu vas regarder"
Dernier film de Pasolini, Salo ou les 120 jours de Sodome est pour moi un ovni. Non pas par sa réalisation, qui est très soignée, millimétrée même ; non pas par le jeu d'acteur ; non ce film est un ovni par ces images, par son sujet.
C'est le genre de film qui ne laisse pas indifférent, qui vous bouscule voire vous viole.
Il m'a fallut quelques minutes à la fin du visionnage pour analyser non pas le film mais mon ressentis, qui encore aujourd'hui est peu ou pas définissable.
Je suis aller voir sur internet ce qu'on dit sur ce film pour réussir a passer au delà de ce fameux ressentis pour comprendre un peu mieux cette œuvre. Ce que j'y ai lu ( et je vous laisserais aller voir ) m'a permis une autre lecture, et a atténué un peu l'état dans lequel j'étais à la fin du visionnage.
L'esthétique du film et les images qui nous sont livrées forme un duo de choc, qui m'a mis mal à l'aise comme jamais un film l'avait fait.
Je mets 6 à ce film car il a des qualités, c'est indéniable, mais je ne peux me résoudre à mettre plus, car je ne sais pas encore si j'ai passé un bon moment devant ce film violent, énigmatique, ovniesque.
Pour l’anecdote (trouver sur internet, ça vaut ce que ça vaut ) , ce film à mis mal à l'aise Gaspard Noë, le réalisateur de la scène de viol de 5 minutes de irréversible.