Les jeunes cinéphiles comme moi sont parfois un peu frileux à se lancer dans un film des années 60, en noir blanc, sur le thème des samouraïs, en japonais, avec des japonais… Et pourtant, c’est sans regret que l’on sort de la séance de Sanjuro. Mis à part le milieux culturel où même en chuchotant les gens crient beaucoup, la construction de l’intrigue est très occidental et simple à comprendre. La direction d’image est parfois suggestive parfois explicite, mais toujours moderne. Le rythme ne cesse de croitre. Il nous laisse pris et divertie à chaque minute. Les scènes d’actions s’enchainent, l’humour trouve sa place et le tout est bien ficelé à tel point qu’on en oublie l’année, le pays, ainsi que les petits détail technique. Bref, on se croirait presque à une séance d’un film fraichement sortie en salle…