Satan, mon amour (The Mephisto Waltz) est un bon film ou plutôt un très bon téléfilm fantastique américain réalisé par Paul Wendkos, qui s'inscrit dans la lignée des films sur le Diable, après le succès du film Rosemary's baby en 1968... écrit par Ben Maddow (d'après le roman de Fred M. Stewart) et produit par Quinn Martin (producteur des séries telles que Les Incorruptibles, Le Fugitif, Les Envahisseurs, Cannon, Les Rues de San Francisco...) qui met en scéne la sublime Jacqueline Bisset qui joue Paula Clarkson l'épouse d'un journaliste musical Miles (joué par le très bon Alan Alda) lequel va être initié par Ely Duncan (joué par le grand Curd Jürgens) un célèbre pianiste, à certaines pratiques de sorcellerie... et envouté par une certaine Roxane Delancey (jouée par la lumineuse Barbara Parkins) la fille diabolique du célèbre pianiste... Le titre original du film, The Mephisto Waltz, s'inspire directement d'une œuvre pour piano de Franz Liszt, qui est interprétée dans le film par le pianiste polonais Jakob Gimpel.... Alors que la très bonne musique du film a été composée par Jerry Goldsmith qui livre pour l'occasion une œuvre atonale et dissonante particulièrement effrayante... Parmi le casting on trouve l'excellent Bradford Dillman qui joue Bill Delancey, l'ex-mari de la diabolique Roxane... Paul Wendkos est un producteur, réalisateur et scénariste américain... qui a réalisé auparavant plusieurs épisodes de L'Homme à la carabine (The Rifleman), du Dr. Kildare, L'Homme à la Rolls (Burke's Law), Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), Hawaï police d'État (Hawaï Five-O)... d’où le sentiment de se retrouver avec la mise en scéne de téléfilm pour Satan, mon amour (l'un des rare film de cinéma du réalisateur... il a aussi fait Les Colts des sept mercenaires et Les Canons de Cordoba...) un long métrage assez bien foutu ou brille les actrices Jacqueline Bisset (qui porte le film) et Barbara Parkins qui est maléfique ou pas ?