Ce réal qui leurre...
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Il s'agit d'un film choc très dur qui nous plonge pratiquement en temps réel dans les agissements d'un psychopathe mû par ses envies sadiques incontrôlables. Le réalisme qui se dégage du film est renforcé par l'absence d'ellipses, la rareté des dialogues et le jeu fiévreux de l'acteur principal. Les images du film défilent et on entend en même temps les explications sincères et détachées du psychopathe qui sont souvent en rapport avec ce qu'on peut voir à l'écran. Une technique employée par Cronenberg dans ses premiers moyens-métrage, qui renforce le malaise et nous inonde d'informations pertinentes, parfois difficiles à suivre lorsqu'on regarde le film en version originale sous-titrée. Il ne s'agit pas d'un film de genre mais plutôt du croisement risqué entre un cinéma d'art et d'essai et un cinéma expérimental. La combinaison entre ce mode narratif décalé et les techniques expérimentales (parfois un rien envahissantes) du chef opérateur nous offre une oeuvre unique, désormais culte. Le film fut un échec cuisant pour son réalisateur-producteur qui a mis 10 ans à s'en remettre.
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le 4 mai 2017
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