Le demi documentaire sur Michael Schumacher

Documentaire que j'attendais tout particulièrement car les retours étaient plutôt positifs et il se dégageait une certaines objectivité sur ce documentaire retraçant la carrière de Michael Schumacher. Encore une fois me voilà déçu par Netflix qui propose encore une fois un documentaire en demi teinte.

Le docu va énormément se concentrer sur la première partie de carrière de Schumacher, ses débuts, ses deux titres avec Benetton et son arrivé avec des résultats compliqué chez Ferrari. Jusque là le documentaire est très bon et je suis très content de ce que je regarde. La mort de Senna est abordé d'une très bonne manière (j'ai même trouvé cela surprenant de revoir les images du crash quand on connait la politique de la formule 1 sur cela), les erreurs/débordements qu'à pu avoir Schumacher durant ses luttes pour le titre, sa rivalité avec Hakkinen, sa disqualification en 1997...

Le problème arrive à partir de la saison 2000, le moment que tout le monde je penses attend en regardant le reportage c'est de voir la domination de Schumacher de 2000 à 2004. Et bien cela est à peine abordé, je penses qu'il y a 5min de reportage consacré à cette partie de sa carrière (et encore c'est surtout sur la saison 2000). Appréciant Barrichello j'aurai aimé voir cette fameuse relation conflictuelle entre les deux, l'émergence d'Alonso et Raikkonnen, et bien il n'y a absolument rien à ce sujet. On nous montre le premier titre de Michael chez Ferrari et hop on nous dit qu'il y a 4 autres titres qui suivent et que Schumacher prend sa retraite en 2006. Quelle déception quand on sait que c'est le sommet de la carrière du pilote. C'est comme si on faisait un reportage sur Lewis Hamilton qui s'arrête en 2013, ridicule.

Ensuite le docu revient brièvement sur son retour (cela est moins dérangeant, il n'y a pas grand chose à dire sur ce sujet) et se finit sur une quinzaine de minutes abordant son accident de ski en 2013.

Pour conclure un reportage qui démarre très fort mais qui m'a énormément déçu sur la fin, il y avait mieux à faire et je n'attendais pas cela du tout, éclipsé les 5 plus grandes années de Schumaher chez Ferrari, ça n'a aucun sens.