Scorsese s’y est cassé les dents, Annaud le rejoint en se frottant aux gentils Tibétains. Ce qui est assez triste dans ce genre de fresque, outre le fait que leurs pauvres auteurs occidentaux soient totalement victimes d’une caricature idyllique du Tibet et qu’il contribuent d’ailleurs à entretenir, c’est que derrière cela, ils peinent à trouver quoi que ce soit à raconter. Le Tibet semble un sujet en lui-même, du moins suffisant pour enivrer les esprits. Alors, pas de chance pour moi, ce n’est pas mon cas. Du coup je me tape tous les préchis-préchas derrière, et c’est assez triste je trouve…