Impro c’est tout.
Au cours d’une des dernières séquences qui achève de faire de nos personnages des perdants au vu de la dérouillée qu’ils se prennent dans un local à poubelle, l’un des combattants met un poing...
le 12 mai 2015
33 j'aime
1
Hey, Benny, un triste mégot s'écrase au fond de ton verre , du bout des lèvres Lelia le repêche, les hommes en costumes papotent, les ombres, avec fracas, se meuvent, le ton est posé. Des gloussements idiots des bien pensant, surgit la peine du Noir délaissé, bouillonnant d'une envie irrépressible de chanter, voix chaleureuse, rires caustiques sur fond de contre basse rugueuse, tu sens, ce vent frais, qui s'échappe de l'écran? Emmitouflé d'une veste en cuire sonore, Benny rigole, Hugh s'affole, Lelia s'autorise alors, quelques instants frivoles, l'amour? WHO DO YOU BELONG TO? aux cous des femmes lisses scintillent de coûteux colliers de perles, en arrière plan, quelques fourrures jouent à cache cache, mais le regard, notre regard s'accroche sur ces femmes qui sourient, les yeux en l'air, le teint frémissant, la peau laiteuse, attirante femelle aux lèvres boudeuses qui rougissent en un soupir..
Créée
le 11 mai 2015
Critique lue 223 fois
1 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Shadows
Au cours d’une des dernières séquences qui achève de faire de nos personnages des perdants au vu de la dérouillée qu’ils se prennent dans un local à poubelle, l’un des combattants met un poing...
le 12 mai 2015
33 j'aime
1
"Un drame, c'est plus beau quand ça swingue." C'est un peu ce que semble nous dire Cassavetes tout en demandant à Shafi Hadi et Charles Mingus de jouer toujours plus fort. Dès son premier film,...
Par
le 30 mai 2012
26 j'aime
C'est toujours difficile de juger un premier film : moins d'expérience, plus de fraîcheur, moins de maîtrise, plus d'originalité. On devrait les considérer en étant moins exigeants sur la forme, et...
le 4 août 2011
11 j'aime
Du même critique
Les bras croisés sur son torse nappé de miel, un jeune garçon songe à la mort. Encerclé par des dizaines de mains cramponnées à des stylos, grattant lignes sur lignes avec fureur, il se sent comme un...
le 11 mai 2017
21 j'aime
1
Déjà, la ville prenait les tonalités rose-et-bleu du crépuscule - la nuit l'épiait, prête à lui sauter dessus, de toute sa force lunaire. Son pied heurta une bouteille vide, symbole d'une existence...
le 19 nov. 2019
12 j'aime
3
L'arche métallique dévore des kilomètres de rails aussi frénétiquement que les crasseux du dernier wagon leurs protéines gluantes. Sous la dent malicieuse d'un gamin joueur, une balle, évident...
le 4 janv. 2014
10 j'aime
4