Navet d'anthologie.

Nanar, navet, je ne sais pas vraiment quel terme serait le plus adéquat pour caractériser au mieux ce phénomène...
Phénomène est un terme assez juste finalement, car pour que certains en vienne à lui mettre 10, voire à le vénérer. Ou encore qu'ils en fasse une saga allant jusqu'à 6 épisodes, chacun poussant un peu plus la folie et la connerie. Mais aussi qu'ils en viennent à en parler dans une émission de foot, l' After foot sur RMC ...!!

Les deux premiers Sharknado m'avait agacé. Ils sont d'une nullité abyssale, particulièrement stupides et moches. Et ce n'est pas la couche de délire et de connerie assumée qui pouvaient les rendre sympathiques à mes yeux.
Le troisième m'avait bien fait rire dans sa dernière partie, ce qui lui donne une valeur toute particulière je trouve.
Ce quatrième pousse le bouchon encore plus loin dans le délire. C'est du très grand n'importe quoi complètement assumé (enfin j'espère...).
Je ne pensais pas employer un jour ce terme pour qualifier Sharknado, mais avec ce quatrième épisode, cela devient une référence dans l'univers des nanars/navets.
Je ne peux pas me résoudre à mettre une note supérieure. C'est nullissime. Mais c'est tellement délirant, tellement poussé dans la connerie, tellement absurde, et surtout, c'est tellement voulu, que ça en devient amusant et sympathique.

Amorcé à la fin du 3, la saga passe un cap avec ce 4ème.
On peut dire qu'il rentre dans l'anthologie nanardesque.
Je suis curieux de voir ce que réserve le cinquième...