Sils Maria traite du déclin, du temps qui passe, de la jeunesse aussi innocente que puissante face à la maturité, les sillons qu'elle creuse sur le visage... L'histoire de Maria Enders grande actrice, à qui l'on propose de rejouer dans le film qui l'a consacrée, mais dans le rôle de la femme mûre. A ses cotés, Valentine son assistante qui est ses yeux, sa secrétaire, ses oreilles et qui lui reproche de ne pas être dans le monde réel.
L'histoire a des allures d'Alceste à Bicyclette. Il y a des longueurs dans ce film. Trop de répétitions à même le film, on a pigé l'idée rapidement.
Kristen Stewart incarne son rôle avec brio. C'est pour elle le jeu de la maturité. Elle paraît même plus âgée que Binoche car elle est posée, réaliste, les pieds sur terre. On ne la lui fait pas. Cependant, les voiles sur certaines de ses attitudes ne sont pas levés et le film nous laisse avec notre interrogation: son départ brutal? son mal être? à un moment on la voit aller vomir, pas de commentaire plus approfondi là-dessus...et fiou, évanouie dans la nature...
La bande-annonce n'est pas fidèle au film. Elle laisse suggérer une histoire entre les deux actrices or il n'en est absolument rien. L'attention est sans cesse portée sur Binoche et rien que Binoche (qui entre nous a un putain d'accent anglais).
Et bien sûr, le parallèle avec Map To The Stars est inévitable!
Pas mal de déception, donc.